L’amour, fruit du pardon
Deux personnes que tout sépare, aux antipodes l'une de l'autre, un pharisien et une femme pécheresse. Jésus présente comme un homme faisant bonne chère, ami des pécheurs. La femme se tient aux pieds de Jésus l'oignant d'un parfum de grande prix, le reconnaître comme Messie, s'attendaient au pardon des péchés . Là où le pharisien est aveugle à l'identité de Jésus, en quête de pureté et empêtré par les discussions théologique. La femme sait qu'elle ne pourra jamais rembourser son ardoise, tant ses péchés sont nombreux.
1 Celui à qui on pardonne peu aime peu
La propre justice éteint l'amour le rend inopérant
Simon s'astreignait à une stricte observance de la loi juive. Il fuyait l'impureté comme la peste (comme dans Luc 18:11 où le pharisien, empreint d'orgueil, se compare au publicain collecteur d'impôt).
Sa propre justice est devenue son dieu et il a oublié son Dieu. Il ne voit pas en Jésus l'incarnation de Dieu.
Dieu se réjouit quand nous sommes victorieux de nos travers pécheurs. La Bible nous demande en effet de faire des efforts. Ne tombons pas dans les travers des petits graciés, qui aiment peu car ils ont peur de se faire pardonner. On regarde alors à nous-mêmes et non à Dieu.
2 Celui/celle à qui ses nombreux péchés sont pardonnés, a beaucoup aimé
La femme est prête à tout pour rencontrer Jésus. Elle ne vient pas les mains vides mais se dépouille, en ayant dépensé sa seule fortune pour Jésus. A la différence du pharisien, elle croyait que Jésus a le pouvoir de pardonner les péchés. Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu (1 Jean 4:8)
Ne nous laissons pas gagner par le tiédissement de notre premier amour, que le Seigneur ne nous vomisse pas.
Conclusion : L'amour est le fruit du pardon. Si les croyants perdent de vue la réalité de la grâce, ils tomberont inévitablement dans le légalisme, car les œuvres ne sont pas la cause de notre salut, mais en sont la preuve.